MON ACCOUCHEMENT, MON PREMIER !

Mon accouchement !! Mon premier.

By @familyfirstfr

 

Hello hello mes lectrices, aujourd’hui j’ai décidé de vous écrire sur mon premier accouchement.

 

Il y’a maintenant 8 ans qu’il a fait de moi une maman et j’espère que chaque détail est encore dans ma tête.

 

Je suis tombée enceinte à la fin du mois de juin 2009. J’avais à cette époque là 20 ans.

 

A ce moment là, j’étais encore dans mes études (BTS assistante de gestion) et on va dire qu’il n’était pas prévu de fonder notre famille aussi tôt ! 

Papa chéri était lui déjà au travail car il avait à cette époque là, monté son propre magasin de prêt à portée à Evreux.

 

J’ai toujours aimé les enfants et depuis très jeune je savais que je voulais des enfants, une grande famille. Étant grande sœur, je me suis toujours occupé avec amour de ma petite sœur et de mon petit frère. Et ma mère, assistante maternelle, aimé elle aussi les enfants et nous a donc habitué à voir des petits bébés à la maison.

 

Et il est vrai que très jeune, j’avais déjà cette envie de devenir maman, je pense que c’est ce qu’on appelle la fibre maternelle.

 

Depuis que j’ai commencé à prendre la pilule quand j’ai commencé à fréquenter sérieusement mon chéri, j’ai toujours eu des soucis d’oublis. 

En vérité, je détestais la prendre. Elle me rendait malade. Dès que j’oubliais un jour de la prendre, je faisait l’erreur d’en prendre deux le lendemain en pensant bêtement que ça fonctionnait comme ça.

Et au mois de Juin, c’est arrivé sauf que je pense que Dieu en avait décidé autrement. 

Il avait décidé de déposer la vie en moi.

Et je pense que j’étais jeune, mais j’étais prête.

 

Comme à peu près tout le monde je pense, je me suis rendue compte que j’étais enceinte quand j’ai attendu mes reds en vin.

 

Un test de grossesse qui s’est avéré positif et j’ai tout de suite senti et réalisé que j’allais devenir maman.

La question ne s’est jamais posé, on aimait ce bébé et après 5 ans de couple, nous allions devenir de jeunes parents.

 

J’ai eu une grossesse plus que parfaite. J’ai arrêté mes cours en Octobre 2009 ou je fêtais mes 21 ans et je me suis mise à travailler jusqu’à mon congé maternité. 

J’ai continué une activité sportive ( la danse) jusqu’aux 6 mois de grossesse sans aucun soucis..

 

La date prévu d’accouchement était pour le 31 Mars 2010.

On m’estimait un gros bébé autour des 4 kilos..

Je me demandais comment ça pourrait être possible en ayant un petit gabarit. 

Avant la grossesse, je faisais 49/50 kg pour 1m60

A la fin de ma grossesse, j’avais pris  23 kg.. 

 

Arrivés le samedi 20 Mars, il était prévu que je fasse les courses avec ma maman, et je me souviens de ce magasin bondé de monde. Mais rien ne laissait présager que c’était imminent.

A la fin des courses, nous étions l’après-midi , je me souviens m’être allongé chez ma mère car j’avais de petites douleurs, exactement semblable à des douleurs de règles.

En y repensant maintenant, il s’agissait de contractions mais je ne savais pas.

Rien ne m’inquiétais car il me restait encore 11 jours et je ne me voyais pas du tout accoucher car aucun symptômes.( mis à part ces petites douleurs de règles)

Arrivée chez moi en fin d’après midi, je me souviens avoir porté mes sacs de courses un peu lourd, ça devenais de plus en plus compliqué car il faut savoir que mon ventre était juste énorme.

Et le soir, mon chien foufou qui tirait dans tous les sens ne m’a pas aidé. 

Je me demande encore pourquoi ce n’est pas papa chéri qui s’était chargé de la promenade du chien.

 

01 heure du matin, soit le 21 Mars, comme toutes les femmes enceintes en fin de grossesse, j’avais des difficultés à m’endormir et la série sur TF1 « New York Unité Spéciale » que j’adore au passage, me tenais compagnie.

Quand soudain, j’ai eu l’envie d’aller aux toilettes, et en revenant pour me reposer dans mon lit, j’ai senti du liquide chaud couler le long de mes jambes.

J’ai su de suite que je perdais les eaux, et que le moment était venu!

J’ai du réveiller papa chéri et le pauvre, lui qui était en plein sommeil profond, quand je lui ai annoncé que je perdais les eaux, ça lui a fait comme un électrochoc . 

Je me souviens encore de sa tête et ses yeux ébahis, comme s’il me voyait pour la première fois, comme s’il ne me connaissait pas et qu’on l’avait posé la.

Il était complètement à l’Ouest et je suis sûre qu’il a flippé mais il ne me le dira jamais.

Je n’avais aucune douleurs mais je savais que je devais appeler la maternité de l’hôpital d’Evreux.

Ils me confirmèrent que je devais venir au plus tard dans l’heure pour réaliser le test afin d’être sur qu’il s’agissait bien de liquide amniotique.

Et la, J’étais prise d’un sentiment très étrange. J’étais tellement heureuse, et je n’avais pas peur.

J’étais prête à rencontrer notre fils d’amour.

J’ai réalisé que je devais prendre la valise qui était prête depuis peu, et que la prochaine fois que je franchirais le seuil de cette porte, ce serai avec notre fils.

J’ai décidé avant de partir d’aller prendre une bonne douche et de me laver les cheveux, et faire le Check up de l’épilation. Tout devait être parfait !!

Et la, je me souviens avoir dit à papa chéri que si c’était ça l’accouchement, c’était les doigts dans le nez. Et que je ne comprenais pas pourquoi certaines femmes en faisait tout un cinéma.

Moi j’avais perdu les eaux, j’avais pas mal et j’aurai même pu aller faire les magasins et me promener..

Arrivés à la maternité d’ Evreux, on m’a pris en charge très rapidement et la sage femme a procédé au test du liquide amniotique.

Et le verdict tomba, il s’agissait bien des eaux que j’avais perdu.

Elle m’annonce donc que je ne repartirai pas, qu’ils me gardent jusqu’à ce que j’accouche.

Je suis donc arrivée à la maternité telle une femme forte, qui n’a pas peur, qui n’a pas mal..

Mais en réalité, j’étais bien naïve et je ne savais pas ce qui m’attendais.

Je n’avais donc aucune contractions et après vérification, mon col était à peine ouvert à 1 doigt.

Les sages femmes me proposèrent donc de passer la nuit en chambre en attendant les contractions. 

Mais le lendemain matin, je n’avais toujours pas l’ombre d’une contraction douloureuse qui ferait avancer le travail.

Étant donné que j’avais perdu les eaux depuis 10 heures maintenant , elles me proposèrent donc de me poser un tampon propess qui aiderait le col à se dilater.

J’ai accepté sans savoir exactement ce que c’était, et ce que ça allait engendrer. Il était donc aux alentours des 11 heures du matin [ le dimanche] quand le tampon propess a été posé.

A partir de 13 heures, j’ai commencé à ressentir des douleurs assez fortes, semblable à des douleurs de règles. 

Aux alentours des 15 heures, nouveau contrôle et mon col était dilaté à 2.

Je n’y croyais pas, les douleurs commençaient à être insupportables et je n’était qu’ a 2 cm..

La j’ai commencé à me dire que finalement je m’étais trompée, l’accouchement c’est pas du tout les doigts dans le nez.. je vais morfler grave, je le sens.

 

Vers 17 heures, les contractions étaient douloureuses et environ toutes les 10minutes.

J’ai eu la visite de ma maman et mon petit frère, ils sont venus m’encourager avant la bataille.

Papa chéri lui, voyant que je commençait vraiment à souffrir, essayait de me changer les esprits tant bien que mal .

Il s’était décidé à m’apprendre le jeu des échecs sur ordinateur.

Au début, je faisais semblant d’écouter et à la fin, j’avais qu’une seule envie, c’était de lui balancer l’ordinateur.

J’y comprenais rien et ça m’énervait encore plus.

 

A 20 heures, de nouveau un contrôle et mon col était dilaté à 3 cm sauf que la, je souffrais vraiment beaucoup.

Les sages femmes m’ont donc proposé de descendre en salle d’accouchement et de me poser la péridurale que je voulais absolument.

L’anesthésiste est donc venu me poser cette fameuse péridurale que je redoutais, ayant la frousse des piqûres. 

Mais finalement, tant les contractions étaient douloureuses que cette péridurale est passé comme une lettre à la poste.

En effet, je n’ai rien senti à part une sensation de liquide froid qui s’étale dans le bas de mon dos, mais rien de douloureux.

J’allais enfin pouvoir souffler.

Quelques minutes après, la péridurale à fait son effet et c’était le grand bonheur.

J’ai même pu dormir un peu, sauf que les heures commençaient à passer et passer, et ça faisait déjà 24 heures que j’avais perdu les eaux.

Aux alentours des 2 heures du matin, Mon col était à 6 cm et ne bougeait plus..

La sage femme me demanda de me mettre sur le côté et de bouger un peu car bebe avait l’air endormi ( mais tout aller bien au niveau de son rythme cardiaque ).

Sauf qu’en bougeant, le cathéter de la péridurale dans mon dos à bougé et je ne recevais plus le produit anesthésiant.

Les sages femmes prévenues n’avaient pas l’air de s’en inquiéter. 

Et moi, je commençait à resouffrir.

Mon dieu, j’avais l’impression que ça ne terminerai jamais. Que jamais j’allais y voir le bout.

Ça devenait vraiment compliqué, d’autant plus que mon col ne semblait plus s’ouvrir et restait des heures au même stade.

Pourquoi, je n’en savais rien..

Les sages femme n’en savaient rien non plus..

8 heures du matin, mon col toujours à 6cm.. plus de 31 heures après avoir perdu les eaux, le mot césarienne a commencé à faire son apparition dans la bouche des sages femmes.

Et j’étais tellement fatiguée, tellement épuisée que je n’ai pas semblé m’y opposer.

Tout est allé très vite, l’anesthésiste est revenu me poser le cathéter qui avait bougé, deuxième péridurale et direction le bloc opératoire.

Il fait froid, il y a du monde autour de moi, beaucoup de monde, on me parle mais je ne calcule rien.

Je pense que j’étais sonné de fatigue et aussi impressionnée.

J’avais sûrement un peu peur. 

Et 8h08, [ lundi matin ] 22 Mars 2010, un petit cri à résonné dans cette salle froide et blanche qu’est le bloc opératoire, c’était le cri de mon SuperMay, mon fils, mon premier.

Tout aller bien pour lui, et moi je l’entendais mais un peu de loin, comme si j’étais shootée.

On m’avait d’ailleurs légèrement endormie.

J’ai senti quand on m’a refermée, j’ai eu mal et ce n’était pas normal, et sans le vouloir, j’ai crié de réflexe.

Tout les mauvais moments sont passés ensuite, ce n’était que du bonheur à venir..

Je découvrais mon fils que j’aimais..

Je commençais à fonder ma petite famille ..

 

Je ne saurais peut être jamais pourquoi mon col s’est arrêté à 6 cm..

Est ce de la faute du tampon propess, de la péridurale, de mon bassin, de la position de bébé ?

 

Tout ce que je sais, c’est que 7 ans plus tard..

 

J’ai eu un deuxième enfant, et tout a été différent .. à une petite chose près ..